Sécurité
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Olivier Hadzovic s’était rendu aux autorités italiennes trois jours après le meurtre d’un fidèle à la mosquée de La Grand-Combe, dans le Gard, le 25 avril. Comme annoncé, le meurtrier présumé d’Aboubakar Cissé va être rapatrié en France. Prévu à la « mi-mai », selon les premières déclarations de son avocat fin avril, ce transfert va avoir lieu ce vendredi, annonce le parquet, confirmant une information de RTL. Selon nos informations, il se trouve actuellement sous escorte afin d’être remis aux autorités judiciaires françaises. Il doit arriver à Nîmes dans l’après-midi pour être présenté directement aux juges d’instruction en vue de sa mise en examen. « Le mis en cause dans l’affaire de la Grand-Combe est transféré ce jour », a indiqué dans un communiqué d’une phrase la procureure de Nîmes Cécile Gensac. Olivier Hadzovic s’était rendu aux autorités italiennes trois jours après le meurtre d’un fidèle à la mosquée de La Grand-Combe, dans le Gard, le 25 avril. La victime avait reçu des dizaines de coups de couteau. Dans ses premières déclarations aux enquêteurs italiens, le jeune homme avait reconnu le meurtre d’Aboubakar Cissé mais nié avoir agi par haine de l’islam.
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Le corps d’Aboubakar Cissé, un Malien de 22 ans tué dans une mosquée du sud de la France, a été rapatrié dans son pays d’origine pour “un dernier hommage”, a annoncé jeudi le ministère malien des Affaires Religieuses sur Facebook. Le jeune Malien a été tué de dizaines de coups de couteau le 25 avril dernier pendant sa prière par un Français de 20 ans qui s’est rendu dans un commissariat en Italie après une fuite de trois jours. “C’est dans une atmosphère empreinte d’émotion et de recueillement que le corps d’Aboubakar Cissé a été accueilli ce matin aux environs de 02H00 à l’aéroport international Président Modibo-Keïta-Sénou” de la capitale malienne Bamako, précise le message du ministère. “Aboubacar Cissé laisse derrière lui le souvenir d’un homme engagé et respecté. Le pays tout entier s’incline devant sa mémoire”, ajoute le ministère.
Politique et Affaires Nationales
- Le Président de la Transition a signé un décret qui suspend, sur toute l’étendue du territoire national, les activités des partis politiques jusqu’à nouvel ordre. La raison invoquée est le souci de préserver “l’ordre public” selon toute vraisemblance! Le décret précise que la mesure de suspension s’étend également aux activités des associations à caractère politique et aux activités de toute autre organisation se réclamant d’un caractère politique. Une telle n’est pas une première au cours de cette période de transition.
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Sous la bannière d’un nouveau front de défense des acquis démocratiques et de respect de la Constitution, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées à Bamako au Palais de la culture Amadou Hampaté Bâ, le 3 mai 2020, avec comme objectifs : préserver les fondements démocratiques et l’Etat de droit. Venus pour tenir un meeting, ils se sont finalement contentés d’un simple communiqué. En cause, ni les leaders, ni leurs partisans n’ont pu accéder à la salle devant abriter le rendez-vous annoncé comme une rencontre d’information. Celle-ci sera finalement annulée sur fond de sabotage orchestré par des pro-régimes, avec à leur tête un membre du CNT et un chargé de mission à la Primature comme instigateurs de la prise d’assaut des lieux la veille. Une partition des forces de l’ordre fera ensuite le reste et devant l’impossibilité d’accéder au Palais, les leaders du «front du non» ont été obligé de démobiliser leurs partisans qu’ils ont invité à rentrer à la maison en attendant le nouveau mot d’ordre.
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C’est dans un climat tendu que ce collectif composé d’acteurs de la société civile et de responsables politiques a signé, hier, à Bamako ce manifeste pour exiger le respect des lois et le retour à l’ordre constitutionnel. Les opposants proches aux autorités de la transition avaient investi la devanture de la Maison de la presse, où le document devait être signé, pour empêcher les initiateurs d’apposer leurs signatures à ce manifeste qui se veut être boussole pour les contestataires. Il a fallu l’intervention des forces de l’ordre et de sécurité qui ont largement quadrillé l’édifice pour permettre la tenue de la cérémonie écourtée. Les signataires sont entre autre des syndicalistes, des responsables politiques, d’intellectuels, de journalistes, de citoyens engagés pour le respect des principes démocratiques et le pluralisme politique et le retour rapide à l’ordre constitutionnel au Mali. Ce document de 5 points, rendu public à Bamako, réaffirme l’attachement des signataires aux principes démocratiques et le rejet toute dérive autoritaire ou tentative de confiscation du pouvoir.
Relations Internationales
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Le président du Mouvement Mali Horizon 2035 Souleymane Satigui Sidibé était face à la presse le mercredi 7 mai 2025 au Mémorial Modibo Kéïta. ace aux nombreux membres de son mouvement et légitimités traditionnelles, le président de Mali Horizon 2035 Souleymane Satigui Sidibé non moins ancien président du Conseil national de la jeunesse du Mali a fait son analyse de la situation politique à travers la genèse de la crise socio politique que traverse notre pays depuis environ 7 ans. Pour ce faire, il a rappelé qu'en 2018 les acteurs du Mouvement démocratique décident d'empêcher la réélection d'un président démocratiquement élu et proposent une transition civile.
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En fin de visite de partage d’expériences dans notre pays, la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire du Congo, Mme Irène Marie Cécile MBoukou Kimbatsa, a été reçue hier par le Président de la Transition. S’inspirer des mécanismes maliens en matière de politique sociale, de solidarité, d’économie sociale et solidaire, ainsi que d’assistance humanitaire, tel était l’objectif de la visite de la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire de la République du Congo au Mali. Après une semaine d’intenses travaux et d’échanges avec son homologue du Mali chargée de la Santé et du Développement social, le Colonel Assa Badialo Touré, Mme Irène Marie Cécile MBoukou Kimbatsa a été reçue, à Koulouba, par le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta. L’audience s’est déroulée en présence de la ministre Assa Badiallo Touré. À la fin de la rencontre, la ministre congolaise a confié avoir transmis au Chef de l’État, les salutations de son homologue de la République du Congo, Denis Sassou N’Guessou. En retour, le Général d’armée Assimi Goïta l’a chargée de transmettre ses salutations au Président Dénis Sassou N’Guessou.