Sécurité
- Dans le cadre de la surveillance de l’espace de la Confédération des Etats du Sahel (AES), les vecteurs aériens de la confédération ont mené des frappes millimétrées qui ont détruit une quinzaine de refuges terroristes et leurs logistiques des plusieurs localités des Régions de Mopti et de Sikasso. II s’agit notamment des localités de Nouh-Bozo, Diafarabé. Diohoul et Mamba, situées dans le Gourma (Région de Mopti). Mais aussi dans la forét de Farako,(Région de Sikasso). Ces raids effectués le vendredi 04 avril 2025, sur la base de renseignements coordonnées par la Force unifiée de l’AES ont également permis la neutralisation de plusieurs combattants terroristes. L’annonce a été faite ce samedi 05 avril par la Direction de l’Information et des Relations publiques des Armées (Dirpa) dans un communiqué sur ses plateformes digitales.
- Un drone militaire malien s’est écrasé dans la région de Tinzouatène, mais l’armée malienne a fermement démenti toute violation de l’espace aérien, contrairement aux affirmations provenant de certaines sources. Le général Oumar Diarra a précisé que l’aéronef opérait « dans les limites du territoire national ». Le Chef d’État-Major Général des Armées maliennes, le général Oumar Diarra, a affirmé ce mercredi que le drone militaire malien qui s’est écrasé dans la nuit du 31 mars au 1er avril à Tinzouatène opérait « dans les limites du territoire national ». Il réfute ainsi toute violation de l’espace aérien [algérien], contrairement à ce qu’affirme Alger. Dans une déclaration officielle postée sur les réseaux sociaux de l’armée visités à APA, le général Diarra a précisé que cet aéronef sans pilote avait été engagé « dans une mission de recherche et de destruction ciblée contre des groupes terroristes opérant dans la région ». Il a insisté sur le fait que « les forces armées maliennes restent professionnelles et responsables dans toutes leurs opérations ».
- La traque des groupes terroristes continue sur l’ensemble du territoire national. C’est l’assurance qu’a donné la Direction de l’information et des Relations publiques des Armées ( Dirpa) sur ses plateformes digitales a travers un communiqué datée du mercredi 02 avril 2025. « L’état-major général des armées informe l’opinion que l’exploitation des renseignements et la traque des groupes terroristes continuent sur l’ensemble du territoire national », souligne la note. La même source indique que les nombreuses bases et cachettes logistiques des terroristes identifiées par les guetteurs aériens notamment dans les secteurs Nord-Est et Sud-Est dans un rayon de 400 km de Kidal continuent d’être traitées. En effet, précise l’Armée, dans la nuit du 1er au 02 avril dernier, lors d’un vol ordinaire de surveillance, un mouvement de véhicule pick-up transportant des terroristes armés avec de la logistique a été repéré à 3,5 km au Sud-Est de Tinzawatène et à 02 km de la ligne frontalière.
- Dans un communiqué ce soir du mardi 1er avril, l’armée malienne affirme qu’un « aéronef sans pilote appartenant aux FAMa s’est écrasé à proximité de Tinzawatene ». L’incident s’est déroulé dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025. Quelques instants plutôt, l’Algérie a déclaré avoir « abattu un drone » le long de sa frontière avec le Mali. La zone du crash était « inhabitée », selon le communiqué de l’armée malienne. « L’appareil était en mission ordinaire de surveillance du territoire », informe l’armée, en précisant que les dispositifs et protocoles de sécurité ont permis d’empêcher toute explosion de l’armement embarqué. Suite au crash, une « enquête a immédiatement été ouverte » pour faire la lumière sur les circonstances de cet événement, identifier les causes et déterminer les responsabilités éventuelles. « L’opinion sera tenue régulièrement informée des résultats de l’enquête », promet l’armée malienne. L’Etat-Major des Armées rassure que cet « événement n’aura aucun impact sur la volonté et la capacité des FAMa » à assurer leurs nobles missions de protection du Mali et des Maliens.
Politique et Affaires Nationales
- La gestion du pouvoir est une gymnastique difficile. Elle l’est encore lorsqu’au niveau de l’exécutif, il y a deux voix au lieu d’une, celle du président de la République, la première institution du pays. Les maliens se réjouissent, aujourd’hui, d’avoir un Président de la transition qui s’entend parfaitement avec son Premier ministre. Ce qui n’était pas le cas, il y a quelques plus de 100 jours. Au Mali, la nouvelle constitution largement approuvée par le peuple malien et promulguée le 23 juin 2023 est claire par rapport aux relations entre le Président de la République et le Premier ministre. Elle indique que le Premier ministre met en œuvre la politique du Président de la République. Et c’est ce que l’actuel locataire de la primature est en train de faire. Le Général de division Abdoulaye Maïga, il faut le reconnaître, exécute à la lettre cette disposition de la constitution. Est-ce à dire qu’il a les pieds et les mains liés envers le Général d’armée Assimi Goïta? En tout cas, certains n’ont pas manqué de le qualifier comme tel. Et pourtant, ils savent pertinemment que c’est dans la subordination du Premier ministre au Président de la République que l’État peut bien fonctionner.
Relations Internationales
- Le Mali, le Niger et le Burkina Faso sont convenus de former une force armée conjointe pour lutter contre les groupes terroristes dans la région, a annoncé le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop. Les trois pays sont en train de mettre en place cette force commune pour combattre le terrorisme, a déclaré Diop lors d’une conférence de presse à Moscou, à l’issue d’une rencontre des représentants de l’Alliance des États du Sahel (AES) avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. « Nous avons obtenu des résultats prometteurs dans la lutte contre les groupes terroristes dans nos trois pays. Notre principal objectif, maintenant, est de constituer une force confédérale sahélienne unie pour faire face à la menace terroriste », a indiqué le ministre.
- Alors que la nomination du général Mohamed Amaga Dolo comme nouvel ambassadeur du Mali en Algérie semblait ouvrir la voie à un apaisement, la destruction d’un drone malien à la frontière relance les tensions entre Bamako et Alger. Dans la nuit du 31 mars au 1er avril, le ministère algérien de la Défense a annoncé avoir abattu un « drone armé de reconnaissance » ayant pénétré de « deux kilomètres » dans l’espace aérien algérien, près de Tinzaouatène. Sans nommer explicitement le Mali, Alger a présenté l’opération comme un acte de vigilance et de protection du territoire national. L’état-major général des armées maliennes a confirmé la perte d’un « aéronef sans pilote appartenant aux FAMa », affirmant qu’il s’était écrasé en raison d’une défaillance technique. De son côté, le Front de libération de l’Azawad (FLA), un groupe armé actif dans le nord du Mali, a revendiqué la destruction d’un drone de type Akinci, affirmant avoir déjà abattu plusieurs appareils maliens.